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Blog entry by Mitchel Blackwood

Acheter Truffe : Comment se fait la segmentation ?

Acheter Truffe : Comment se fait la segmentation ?

On voit cependant moins de ces maladies, qu’on attribuë aux vents, parmi les Païsans & les Pauvres, eux, qui de tous les hommes vivent le plus grossierement ; pourquoi sont-ils moins sujets aux vents, par exemple, & aux coliques, tandis que ceux qui font la meilleure chere, en sont si tourmentez ? Asseurer vn Faucon ou autre tel oyseau, c’est luy faire perdre l’effroy des gens à ce qu’il ne s’effroye de les veoir, & qu’en leur presence il ose se ietter sur le poing & aller à la chair franchement & sans nul regard estrange : ce qu’on fait par le veiller, le huer de hu plaisant, & luy estre doux & courtois, & le mettant quelquefois sur vne mote en vn iardin attaché d’vne longe longue de trois pieds, & le baignant, car le baing luy donne asseurance & courage. C’est quelque chose de singulier, que les éloges qu’on donne aux legumes, dans le Traité des Dispenses, pour élever ces alimens au dessus de la viande. C’est pendant la santé que cet ordre & cette dignité se font admirer ; mais qu’il faille les supposer dans le desordre & le tumulte de la maladie, le paradoxe est nouveau.

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Truffes au chocolat et au kirsch Ils aiment le rôti fort sec, et il est ordinairement à demi froid quand on le sert, parce que l’usage est de le porter dans le vestibule pendant qu’on mange les salades qui sont les premières servies et seules… Par l’usage du microscope, on prétend avoir découvert un grand nombre de nouvelles especes d’animaux fort différentes entre elles. Hippocrate, qui est du nombre des Sages, sans doute, parle des féves dans le second Livre de la Diette, & dit que les féves fournissent un aliment venteux, qui resserre le ventre κύαμοι τρόφιμόν τι, καὶ στατικὸν καὶ φυσῶδες. Peut-on dans une machine où tout se passe avec tant de finesse, de dignité & d’industrie, avoir recours à un tas de crasse & de viscositez. Peut-on dans une machine où tout se passe avec tant de finesse, de dignité & d’industrie, avoir recours à un tas de crasse & de viscositez ? Douze à quinze jours d’immersion dans l’eau suffisent en effet pour faire pourrir les tubercules, qui exhalent alors l’odeur la plus nauséabonde. Quant à ce que l’Anonyme avance un peu auparavant ; sçavoir, que ceux qui vivent des alimens les plus grossiers, sont moins sujets que les autres aux vents & aux coliques, il se trompe encore, n’y aïant guéres de gens plus sujets à ces sortes de maux que les Manœuvres & les Païsans, jusques-là même qu’on peut dire que ce sont comme leurs maladies familieres ; on remarque sur tout que les Paveurs sont de tems en tems attaquez de coliques horribles ; or il n’y a pas de gens qui vivent plus grossierement que ceux-là.

On soûtient en général dans le Traité des Dispenses, que les pois, les féves, les haricots, ne sont pas capables de fermenter, & qu’ainsi ils ne sçauroient causer aucun trouble dans l’estomac ; mais on peut se convaincre par une experience bien facile, que ces legumes fermentent aisément ; il n’y a qu’à piler des pois, des féves & des haricots séparément, enfermer ensuite chaque sorte de legume dans un vaisseau à part, boucher exactement le vaisseau, & aprés un tems suffisant, examiner ce qu’on y aura mis : on trouvera que chaque legume aura fermenté considerablement ; ce qui se reconnoîtra tout d’un coup, par une odeur désagréable & urineuse qui s’en élevera. « Par l’espoir des célestes crèches. Nous nous ferons une loi de ne rien déguiser, & nous découvrirons également ce que ces sortes de nourritures peuvent avoir de bon & de mauvais ; mais nous esperons que ceux qui voudront juger des choses sans prévention, avouëront qu’ici le mal est abondamment compensé par le bien ; & que si parmi les alimens dont il s’agit, il y en a quelques-uns de moins sains, il s’y en trouve un si grand nombre d’autres, qui sont, ou salutaires, ou innocens, qu’il n’en faut pas davantage pour justifier pleinement l’abstinence.

Mais quand il ajoûte que les féves passent aisément, & qu’elles sont du nombre des alimens qui se digerent le mieux, nous ne croïons pas nous trop avancer, de dire qu’il suppose ce qui est en question. Confondu aujourd'hui avec un grand nombre d'autres religions, le Sabéisme n'existe plus sans mélange que chez quelques tribus isolées. ’ancienne noblesse de ce legume, & du cas qu’on en a fait dans l’Antiquité la plus éloignée. Ces pauvres enfans ne laisserent pas, quoi-que ainsi nourris, de se porter si bien, qu’à peine remarquoit-on dans les enfans des autres, une meilleure santé & un meilleur visage : ce qui montre bien que les féves séches, quand l’estomac est une fois accoûtumé à les supporter, ne laissent pas de nourrir abondamment. Mais le plus tôt qu’on les plantera au printemps, une fois la crainte de la gelée passée, ce sera le mieux, surtout dans les terres sèches. Mais si nous consultons l’experience, nous trouverons que cet aliment, loin d’être si facile à digerer, ne convient qu’aux plus forts estomacs, & qu’il n’y a guéres que les gens de la campagne, & les Ouvriers, qui en puissent faire impunément leur nourriture ordinaire : il faut entrer dans le détail, commençons par les Fèves.

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